Elle a toujours fait de son mieux. Elle éteint la lumière quand elle quitte la pièce, dépose un baiser sur le front du marmot même quand il a été insupportable, met du rouge sur ses lèvres pour faire plaisir à son chéri, elle s’occupe des tâches ménagères, du chien à promener et des courses à faire, elle n’a pas trop le temps de faire du sport, cuisine pour que tout le monde soit en santé, appelle les copines qui n’ont pas le moral, et elle fait son boulot quand elle va au travail, elle répond aux demandes de son N+1 et bataille parfois avec la collègue qui lui met des bâtons dans les roues, mais franchement, globalement, ça va…
Ça va, sauf que… Sauf que parfois le soir, les pensées deviennent tellement envahissantes que ça l’empêche de s’endormir. Sauf que la fatigue la prend parfois brutalement, et elle n’aurait alors qu’une envie, c’est de s’avachir sur le canapé et, pour une fois, de se faire servir. Sauf qu’elle réalise parfois qu’elle n’a jamais le temps de se faire les ongles ou d’aller au spa. Sauf que les enfants grandissent trop vite et, avec la vie qu’elle mène et les horaires qu’elle fait, elle n’a pas le temps de les voir pousser. Sauf que parfois dans le quotidien qui défile les mots vont plus haut que la pensée et avec le chéri ça brûle un peu, le torchon. Sauf qu’à force de s’occuper de tout le monde, incluant les parents vieillissants, les sœurs qui ne vont pas bien et le chien qui prend de l’âge lui aussi, il n’y a plus de place. Plus de place pour elle. Elle n’arrive même pas à prendre le temps de s’entendre respirer. Et rêve de plages au sable fin où elle pourrait enfin s’allonger et juste… être !
Et un jour, ça la rattrape. Elle s’aperçoit qu’elle est en mode automate dans son existence, et surtout au boulot. Là où, toute la journée, où ce qu’elle fait ne nourrit que son portefeuille et plus sa vision des choses, encore moins sa créativité et le sens qu’elle aurait aimé mettre dans son travail… Elle a envie de changement, mais pas de tout changer : le travail serait un bon début. Parce que le reste, elle aime, elle valide, elle se repose dessus : la famille, les amis, les bons moments... Ce qu'elle aimerait, c'est que son travail soit le reflet de ses valeurs, de ses aspirations profondes. Même si elle n'a pas toujours une grosse idée de ce que cela signifie vraiment.
Si cette histoire vous parle, c’est qu’il est peut-être temps d’envisager de vous aligner sur vos valeurs profondes, de manière à ce que votre vie les reflète. Vraiment. Et pour cela, le mental donne des pistes, mais très incomplètes, et le plus souvent basées sur vos croyances, vos schémas existants… Autant dire que le bilan de compétences vous apportera quelques idées, mais vous n’aurez pas la certitude qu’elles sont vraiment en résonance avec le cœur… Pour arriver à savoir ce à quoi le coeur aspire vraiment, il faut trouver d'autres chemins, utiliser des outils différents...
Une piste de solution arrive bientôt…
Je vous invite pour la trouver à suivre les communications qui vont venir dans les prochains jours sur le blog des 5 Sens !
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